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Festival #14

Disnovation

Entrée libre
14 NOV. 2014

Conférences
17h - Alessandro Ludovico / 18h - Pascal Chabot / 18h45 - Matteo Pasquinelli / 19h30 - Francis Jauréguiberry

Alessandro Ludovico - Crédit : artisttalk.eu image

Impression et innovation
Alessandro LudovicoIT

17h - conférence

Désormais, la technologie numérique n'est plus révolutionnaire, elle est devenue une normalité. Musique et films circulent quotidiennement sous forme de bits et d'octets, en streaming ou en téléchargement. Mais pour le monde du livre et de l'édition de magazines, le changement vient de commencer. De nouveaux modes de publication électronique et en réseau ont été envisagés par des artistes d'avant-garde, des militants et des technologues depuis plus d'un siècle. Même si la mort annoncée du papier était exagérée, l'édition numérique est devenue une réalité. Comment analogique et numérique coexistent dans l'ère post-numérique de la publication? Comment envisager cette transition, le mélange et le mixage de ces techniques ? Alessandro Ludovico est l’auteur de « Post-digital Print. The mutation of publishing since 1894 ».

En partenariat avec l'Ecole Supérieure d'Art des Pyrénées, site de Pau.

Lire la transcription de la conférence dans la revue échapées n°3 - Mars 2016

Écouter la conférence

Post-Digital Print - Crédit : OCAD U▶
Pascal Chabot - Crédit : arte.tv

Progrès, innovation, transition
Pascal ChabotBE

18h - conférence

Le mythe du progrès, porté par les innovations technologiques, ne fédère plus guère les imaginaires. Nous faisons pourtant paradoxalement l’expérience quotidienne de sa puissance. Comment s’orienter dans ce débat ? Et comment échapper à la fausse alternative entre le progrès et son contraire, dont on peine à entrevoir ce qu’il pourrait être ? L’hypothèse développée ici est que le concept de transition, avec sa portée prospective, permet de penser autrement le progrès en y voyant une double composante utile et subtile qui peut faire saisir les tensions et complémentarités entre progrès technocapitaliste et progrès humain. C’est dès lors toute la problématique de la propagande innovative qui est éclairée d’un jour nouveau : à l’innovation, sommation de s’adapter au nouveau, fait contrepoids la transition, volonté « d’aller au-delà » et de créer un avenir plus adapté à nos désirs. (PC)

Écouter la conférence

Interview de Pascal Chabot à propos de Simondon▶
Matteo Pasquinelli - Crédit : Anne Helmond

Les algorithmes du capital : machines du savoir et accélérationisme
Matteo PasquinelliIT

18h45 - conférence

Les opérations computationnelles menées à l’échelle globale impliquent la création d’une politique appropriée. Le débat actuel sur l'Anthropocène fait apparaître qu'une action politique n'est concevable qu'en adoptant un nouveau point de vue cognitif à l'échelle de la planète. Sur le plan esthétique, la perspective moderne est née d'un changement de paradigme tout aussi important, quand les artistes Florentins découvrirent les innovations optiques développées par les mathématiciens de Bagdad, initiant alors un nouveau rapport politique à l'espace et au collectif. De même, une nouvelle dimension cognitive doit aujourd'hui être transmise depuis ce mode de calcul à la pensée politique, afin qu'elle soit en mesure de "voir" et de saisir les profondeurs océaniques de la datasphère globale, et de circonscrire la nouvelle complexité technique de l'espace social. Chaque siècle produit sa propre rupture épistémologique. La création d'une datasphère globale appelle un nouveau regard épistémique. (MP)

Écouter la conférence

Francis Jauréguiberry - Crédit : UPPA

La déconnexion volontaire aux technologies de communication
Francis JauréguiberryFR

19h30 - conférence

Si les technologies sont synonymes d’immédiateté, de sécurité, d’ouverture et d’évasion, elles sont aussi sources d’informations non désirées, d’appels intempestifs, de surcharge de travail, de confusion entre urgence et importance, de nouvelles addictions, de contrôles et impliquent la menace d'une surveillance et d'un contrôle accrus.

Les conduites de déconnexion,  toujours ponctuelles et la plupart du temps partielles, apparaissent comme une volonté de maîtrise des technologies. La déconnexion équivaut alors à reprendre souffle et distance. Mais elle est aussi parfaitement révélatrice de la figure de l’homme hypermoderne qui ne se contente pas du sens du mouvement moderne mais l’interroge au contraire, cherchant à éviter les écueils auxquels peut conduire une connexion permanente incontrôlée.

Écouter la conférence

Francis Jauréguiberry, Université de Pau et des Pays de l’adour - Crédit : UPPA▶

Traduction simultanée bilingue (fr/angl)

Retransmission en streaming sur les sites Internet de la Gaîté Lyrique et d’accès)s(

Chapiteau

—

Le Bel Ordinaire

Les abattoirs
allée Montesquieu
64140 Billère

Voir sur la carte

Le philosophe Matteo Pasquinelli développe une pensée relative à l'effondrement du système climatique de la planète et à l'automatisation croissante des processus de production, y compris l'automatisation du travail intellectuel. Il a écrit le livre "Animal Spirits: A Bestiary of the Commons" (2008) et donne des conférences à l'intersection de la philosophie, la théorie des médias et sciences humaines.

Alessandro Ludovico est l’auteur de « Post-digital Print. The mutation of publishing since 1894 », qui aborde d’une manière critique, conceptuelle et expérimentale, la métamorphose radicale des médias imprimés et ses conséquences sur la transmission de l’information et la préservation des contenus. Artiste et critique des nouveaux médias, il s’intéresse de longue date aux arts numériques. Créateur il y a presque 20 ans de la revue Neural, dont il est le rédacteur en chef, il est également commissaire d’exposition et enseignant à l'Académie des arts de Carrare (Italie).

Francis Jauréguiberry est sociologue, professeur à l’Université de Pau et directeur du laboratoire SET (Société Environnement Territoire) du CNRS. Ses recherches portent sur les nouvelles formes d’identité et de sociabilité générées par l’extension des technologies de l’information et de la communication. Il mène une réflexion sur les "non-usages" et les résistances individuelles, en terme de confort et de bénéfices, face au caractère invasif et addictif des nouvelles technologies.

Pascal Chabot est philosophe. Il enseigne à l’IHECS (Bruxelles) et a fait paraître "La philosophie de Gilbert Simondon" (Vrin, 2003), "Après le progrès" (PUF, 2008) et "Global Burn out" (PUF, 2013). Dans ses ouvrages, il s'interroge sur la façon dont la civilisation comprend aujourd'hui sa marche en avant. C'est notamment en s'appuyant sur Simondon qu'il introduit la nécessité de penser autrement le progrès, en réévaluant la propagation technique comme cadre structurant pour l'humanité et non comme invasion "sans culture ni conscience", et en appelant à abolir le progrès utile au profit du progrès subtil.

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