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24 FEV. – 06 MAR. 2020

Les corps mécaniques
Résidence de création - Route du son — Florent ColauttiFR, Violette GravelineFR, Gweltaz ChauviréFR

Entre tradition et nouvelles formes créatives, Les corps mécaniques, est un spectacle musical et sculptural tendant à la fois vers l’ensemble mécanique et l’orchestre d’objet. Accueilli pour une série de résidences à Pau, Paris et Poitiers, ce projet verra le jour à l'automne 2020, dans le cadre du festival accès)s(.

Photos
Les corps mécaniques (c) F.Colautti - résidence février 2020 image

Compositeur et artiste sonore, Florent Colautti développe une pratique croisant musique et art numérique où le «physique» s’hybride par des protocoles numériques et électroniques.

Il travaille des procédés de lutherie contemporaine et construit un peu à l’image des «Intonarumori» de Luigi Russolo, diverses entités instrumentales qu'il greffe et augmente d’une prothèse électronique. Ces dispositifs mettent en jeu un appareil électro-mécanique tel que des moteurs rotatifs, des percuteurs, des vibreurs, des archets magnétiques. « Robotisés » , ces instruments proposent une anatomie hybride entre organique et mécanique. Pilotés via un appareillage informatique, ces corps électro-mécaniques déploient une narration musicale et poétique expressive et sensitive, qui se nuance de matières sonores éclectiques, originales et saisissantes.

A la manière d'un paysage, dans un décor épuré aux seules silhouettes des instruments, la scénographie définira une dynamique spatiale qui portera le regard des spectateurs, au gré de la pluralité esthétique des objets sonores et des relations musicales qu’ils entretiennent.

La lumière viendra donner de la profondeur à l’espace et souligner les organes sonores, tantôt animée par la composition musicale, tantôt détachée des énergies auditives. L'envie est de construire un espace qui concourt à embellir l’écoute, les textures et mouvements musicaux, et génère des rapport de suspension ou de gravité à l’espace.

Florent Colautti : Conception, lutherie, programmation informatique et composition sonore
Violette Graveline : scénographie
Gweltaz Chauviré : création lumière

En écoute : « Mécano » de Florent Colautti, création pour France Culture réalisée en collaboration avec le GRM. 

Les corps mécaniques - Nuit Blanche Paris 2019▶

Production déléguée : Les Fées d'Hiver / Co-production : accès)s(, Le Lieu Multiple, Studio Corps électriques, Ampli, La Centrifugeuse / Avec le soutien de la Région et la DRAC Nouvelle Aquitaine (Aquitaine Culture connectée).

Résidences : du 24 février au 6 mars à La Route du Son, Pau / du 11 au 15 mai à La Centrifugeuse, Pau / du 6 au 12 juillet à Le Lieu Multiple, Poitiers / Résidences régulières sur 2019-2020 aux Labo des Fées d'Hiver-Folie numérique, Paris.

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La Route du Son

Les abattoirs
Allées Montesquieu
64140 BILLERE

05 59 32 93 49

Voir sur la carte

Après des études de musique classique et un diplôme en architecture et en restauration du patrimoine ancien, Florent Colautti obtient un DEM (1er prix) de composition électroacoustique et instrumentale au conservatoire de Bordeaux. Il continue son parcours à Paris auprès de P. Leroux, T. Blondeau, R.R. Larivière et lors de formations en France et à l’étranger (Prototype III, Abbaye de Royaumont, Manifeste, Ircam-centre Pompidou, centre d’art Orford/Ca, Imal/Be, Musique et recherche/Be). Ses pièces sont été présentés en France et à l’étranger (CAPC-Bordeaux, TAP- Scène nationale de Poitiers, La Muse en Circuit, GRIM, Le 104, Spectaculare en Republique Tchèque, Antistatic en Bulgarie, Sonic Odyssey à Los Angeles, Center for New Music à San Francisco, InSonora à Madrid, Numérique Marrakech ou Firenze Multimedia Festival, Desingel International Art center-Anvers). Régulièrement finaliste de concours (St Bertrand de Comminges, Banc d’essai-InaGRM, Festival Sirga en Espagne), son œuvre est soutenue et récompensée par plusieurs prix et bourses (« Hessen-Aquitaine » de la Fondation Heinrich Mann, « George Sand-Frédéric Chopin » de la Fondation Genshagen, Prix Sacem, Concours « Vacances Percutantes). Sa pièce « Jupiter » est nominée pour le prix du public et la Mention Bernard Donzel-Gargand pour le meilleur travail narratif au prix international d’art sonore Luigi Russolo. En 2017, il reçoit une commande pour une pièce acousmatique par la compagnie Alcôme et l’installation « La ligne latérale », menée par le collectif Studio Corps Electriques reçoit le soutien à l’accompagnement d’Arcadi ainsi qu’une bourse du Conseil Général du Val de Marne. Depuis 2010, il développe le projet “e-String”, un instrument hybride électronique/acoustique de sa fabrication, avec lequel il participe à une résidence Art et Science d’un an, dans le cadre des actions du SCRIME en convention avec l’Université Bordeaux 1, le LaBRI, l’IPB et le Conservatoire de Bordeaux. Depuis 2017, il poursuit cette recherche, accompagné par Le Shadok, Lutherie urbaine, Fées d’hiver et le collectif Culture Essonne.

Après des études à l’école Boulle à Paris puis aux Beaux-arts de Lyon, Violette Graveline intègre la Haute École des Arts du Rhin de Strasbourg en scénographie où elle obtient son DNSEP en 2015. Parallèlement à ses études, elle s’est formée à la création et technique de la lumière ainsi qu’au montage et mapping vidéo. Elle réalise également des accessoires et des masques pour le théâtre et l’opéra. La scénographie est pour elle une manière de mettre en image cet endroit où s’articulent et se confondent sens, émotion et temps, d’architecturer une pensée, de créer des combinaisons poétiques entre un lieu, des spectateurs, un texte, une partition, des matières, des corps comme autant de présences à conjuguer à tous les temps. Depuis 2013 elle signe les scénographies de la compagnie Lili Label, collabore avec le metteur en scène chilien Cristian Soto de la compagnie franco-chilienne Zumaya Verde en 2015 et travaille régulièrement avec les compagnies : Tam Tam Théâtre (Pau), Quai n°7 (Strasbourg), les Ateliers du Capricorne (Clermont-Fd). Elle participe à des workshops autour du corps et de l’objet avec le performer sud-africain Steven Cohen ou encore aux chantiers CORPS-OBJET-IMAGE du TJP-CDN de Strasbourg. Elle fait partie des 12 membres fondateurs de SCENOPOLIS, collectif de jeunes artistes-scénographes réunis autour du festival éponyme créé en juin 2015 à Strasbourg. A ce titre, elle a notamment scénographié la scène acoustique des Eurockéennes de Belfort, mis en scène et en lumière l’opéra Cavaleria Rusticana interprété par l’ensemble Lirico Spinto, investi une friche industrielle avec l’installation Z.I.P. pour l’Eurométropole de Strasbourg.

Gweltaz Chauviré travaille en tant qu’éclairagiste pour différentes compagnies : Cie Zusvex, Cie L’Aronde, Cie Lumière d’août, Cie A Vue de Nez, Cie La Mort est dans la Boite, association Perspective Nevski, Cie Louma, Cie Fievre, Cie KF. Il développe aussi ses propres projets au sein de la compagnie Felmur. Il a mis en scène « L’aigle à deux têtes » de Jean Cocteau (2002), « Preparadise sorry now » de Rainer Werner Fassbinder (2005), « III de Philippe Malone » (2007), « Chto interdit aux moins de 15 ans » de Sonia Chiambretto (2009), « Portraits chinois d’après l’ouvrage de Franck Leibovici » (2012), « Répondre à tous » de Agathe Mercat (2016). En 2019/2220 un nouveau projet verra le jour « Paul Louise Suzy et Moi ». Il dirige un atelier de pratique artistique au sein du Théâtre du Cercle. Dans ce cadre il travaille sur différents auteurs (Gorki, Eschyle, Fassbinder, Lescot, Anouilh, Massini, etc.)

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