sculpture et RA interactive
Anba tè, adan kò ("sous la terre, dans le corps", en créole) est une installation dans laquelle
l’artiste explore le sujet tabou de la traite négrière et de l’esclavagisme en Guadeloupe.
Elle y questionne la potentielle existence d’un héritage épigénétique : le poids des traumatismes vécus par les esclaves peut-il être transmis de génération en génération par les gènes ? Et y répond à travers des témoignages familiaux. Cette réflexion se déploie sous la forme d’un arbre de cordes constitué de 8 branches et de feuilles représentant les visages des membres de sa famille. Cet arbre du souvenir est encerclé de "tiban" (petits bancs, en créole), objets que l'on retrouve dans de nombreuses maisons aux Antilles.