Etienne Rey est un artiste plasticien français. Il vit et travaille à Marseille. Il est titulaire d’une maîtrise en Arts Plastiques obtenue à l’Université d’Aix-en-Provence, et d’un Post Diplôme en architecture au laboratoire GAMSAU (Groupement d’Etudes Appliquées aux Méthodes Scientifiques de l’Architecture et de l’Urbanisme), en création numérique. Depuis 2001, artiste associé à Zinc/ECM, résident de la Friche la Belle de Mai, il expérimente et développe des mondes virtuels générateurs sonores. La démarche mise en oeuvre consiste à interroger les dimensions plastiques, sonores et l’espace perceptif. Ceci constitue la matière première propice à la construction de formes évolutives.
Site de l’artiste
Nicolas Montgermontexplore la physicalité des ondes sous ses différentes formes. Il s’intéresse à la réalité des ondes dans l’espace, à la manière dont elles se déplacent et se transforment, aux liens entre une source et notre perception. Pour cela, il conçoit des dispositifs qui explorent leur essence poétique de manière sensible en utilisant de multiples techniques et processus : analogiques, informatiques, mécaniques... Il travaille les ondes sonores à travers les vibrations des matériaux et leurs propagations, les ondes électromagnétiques naturelles et artificielles sous la forme de paysages radios, les énergies gravitationnelles et sidérales à travers le double prisme de l’astronomie et de l’astrologie. Il réalise des installations, souvent en collaboration avec Cécile Beau et auparavant dans le collectif Art of Failure, dans lesquelles le temps revêt une importance particulière qui permet de s’approprier de manière intime ces matières et énergies. Il est également actif dans le domaine de la performance audiovisuelle avec chdh et dans la musique expérimentale dans BCK et Yi King Operators. Il a publié plusieurs éditions chez Art Kill Art. Ses projets sont montrés dans de nombreux centres d’arts en Europe et ailleurs (Club Transmediale, Elektra, MusikProtokoll, Fondation Vasarely, Palais de Tokyo, WRO, iMAL, PixelACHE...) .
Artiste interdisciplinaire basée aux Pays-Bas, Daniela de Paulisexpose à l’international, collaborant souvent avec d’autres artistes, scientifiques et radioamateurs. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Académie des Beaux-arts de Rome et d’une maîtrise en arts médiatiques de l’Université de Plymouth. Depuis octobre 2009, elle est la première artiste en résidence au radiotélescope Dwingeloo et à ASTRON (www.astron.nl) où elle a développé, avec le CAMRAS et l’équipe ASTRON, une technologie appelée Visual Moonbounce. Elle est actuellement chercheuse invitée à l’ASCA (École d’Amsterdam pour l’analyse culturelle) de l’Université d’Amsterdam, où elle développe ses recherches sur les transmissions interstellaires. Depuis 2010, elle collabore avec le collectif international Astronomers Without Borders (AWB), en tant que fondateur et directeur du programme AstroArts. En 2013, elle a fondé Cabine Voltaire, une plateforme collaborative en ligne pionnière pour des débats en direct sur la science, la technologie et les sciences humaines. Elle travaille actuellement sur un nouveau projet appelé «COGITO» pour lequel elle collabore avec le Overview Institute, ainsi que des neuroscientifiques et des philosophes. Elle est critique pour le Leonardo MIT Journal et la conférence EVA (Electronic Visualization in the Arts) à Londres, ainsi que collaboratrice régulière pour Astronomers Without Borders et www.astroblogs.nl, entre autres. Elle a publié son travail avec le Journal Leonardo MIT, Inderscience, Acta Astronautica et Cambridge University Press. Elle est membre du comité international SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) en tant que conférencière pour SETI et la culture.
Bertrand Dezoteux est né en 1982, il vit et travaille à Bayonne et Paris. Exposé dans les Modules du Palais de Tokyo en 2010, il a par ailleurs participé à l’exposition Reset de la Fondation d’Entreprise Ricard. Il a intégré le Fresnoy en 2006.
Félicie d’Estienne d’Orves est née en 1979 (Grèce), elle vit et travaille à Paris. Mêlant lumière, sculptures et nouvelles technologies, son travail interroge le processus de la vision et le conditionnement du regard. Ses installations font appel à une connaissance phénoménologique du réel, elles soulignent la perception du temps dans un mouvement continu.
Né en 1988 à Lyon, Hugo Deverchère vit et travaille à Berlin. Il est diplômé de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Son le travail a récemment été présenté au Palais de Tokyo (Paris), au FRAC Grand Large (Dunkerque), à l’International Film Festival Rotterdam, et CPH:DOX (Copenhague). Mu par une logique d’ordre presque scientifique, l’artiste propose un ensemble d’expériences qui sont autant de pistes pour interroger et évaluer notre rapport au monde. Que ce soit à partir de récits, de données collectées, d’images captées, fabriquées ou simplement trouvées, ses recherches ont recours à des procédés de modélisation, de transposition ou de conversion. Dans une logique proche d’un processus scientifique constitué de prélèvements, d’enregistrements, de captations ou de reproductions, ses recherches forment un ensemble d’expériences qui sont autant de pistes possibles pour interroger et évaluer notre rapport au monde. Dans l’espace intermédiaire entre notre propre perception du monde et la connaissance que nous en avons, ses formes agissent comme un prisme entre le réel et ses représentations. En questionnant aussi le rôle de l’imaginaire et de notre mémoire collective dans notre appréhension de la réalité, sa démarche tente de mettre en exergue des phénomènes, événements et histoires dont la nature intangible est toujours sujette au doute et à l’incertitude.
Née au Québec, Véronique Bélandvit actuellement à Lille, où elle a été diplômée du Studio national des arts contemporains le Fresnoy (Promotion Michael Snow, 2010-2012). Elle est aussi titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Artiste multidisciplinaire travaillant principalement dans les domaines de l’art numérique et de la littérature, elle s’intéresse plus particulièrement à la matérialisation des formes textuelles dans l’œuvre visuelle ou sonore. Depuis 2005, son travail a été présenté lors d’expositions individuelles et collectives au Canada, aux Etats-Unis et en Europe (France, Belgique, Allemagne, Lituanie, Espagne, Portugal). Elle est représentée par Bipolar, label de production. « *M*a recherche artistique s’étant graduellement précisée vers un désir de pointer des processus a priori invisibles ou inaudibles, comme un besoin d’ausculter différents types de silences ou de vides pour en relever le contenu. Par diverses astuces de traduction ou de transcodage, mais toujours en entretenant un lien étroit avec la question de l’archivage, les mots et la voix sont devenus pour moi un point de contact entre le visible et l’invisible, entre l’audible et l’inaudible. Cette recherche soulève implicitement le sujet du flux, qui apparaît au premier abord comme un processus continu et autonome. Ma démarche consiste donc, en quelque sorte, à détourner quelques uns de ceux-ci pour en faire le récit à travers le langage, d’où en jaillit une certaine forme de narration ».Véronique Béland