Donatien Aubert est artiste, chercheur et
auteur. Le travail théorique et plastique de
Donatien Aubert vise à problématiser l’héritage
philosophique, épistémologique et politique des
paradigmes cybernéticiens, et leur résilience
dans des mouvements comme l’écologie et le
transhumanisme. Son premier livre, Vers une
disparition programmatique d’Homo sapiens ?,
portant sur ce thème, est sorti en 2017 aux
éditions Hermann. Donatien Aubert appuie son
travail plastique ( vidéo, volume, installation,
conception et fabrication assistées par ordinateur,
réalité virtuelle, projets art-science ) sur des
recherches qui l’ont amenées à travailler avec
de nombreux laboratoires.
David Bowen, né en 1975, est diplômé de l’Université du Minnesota, Minneapolis en 2004. Intéressé par l’esthétique qui résulte de processus interactifs, réactifs et génératifs, et par les croisements entre systèmes naturels et mécaniques, son travail est montré lors de nombreuses expositons individuelles et collectives notamment au Laboratoire Art & Space Science de Moscou; au National Art Center de Tokyo; à la Savonnerie, de Minneapolis; à l’Argent-Echo Galerie de Los Angeles. Il fait l’objet de nombreuses publications nationales et internationales. Il est actuellement professeur de la sculpture et d’informatique physique à l’Université du Minnesota, Duluth.
Anne-Charlotte Finel est née à Paris en 1986 et est diplômée des Beaux-Arts de Paris avec mention en 2010. En tant qu’artiste vidéo, elle a choisi de travailler dans un interstice permanent : « Je fais mes vidéos la nuit, à l’aube, au crépuscule et à l’heure fatidique ». Une période incertaine et mystérieuse, où tout est en suspens.
Dans ses œuvres les plus récentes, Anne-Charlotte Finel effectue des recherches sur les eaux habitées : lac artificiel, réservoir… Elle a ainsi filmé des chutes d’eau, transformant leur mouvement vertical en une image hypnotique. Son intérêt reste vivace également pour la question de la perte des repères – elle a de cette manière suivi des chiens blancs, devenant de simples lueurs dans l’obscurité naissante du soir. Dans les deux cas, l’artiste, qui crée toujours à partir d’une vision, d’une image fugitive, nous pousse à imaginer des mondes cachés – car « l’obscurité permet de mieux voir ».
Yusuf Henni (Tom Henni) est un artiste et designer graphique basé dans la Drôme. Cougourdonier à ses heures gagnées, il écoute pousser les fleurs, taille le bois, arrose, empile les pierres, bricole, gratouille, sifflote, prend le temps de regarder.
Hélène Bertin revendique une “démarche volontairement bâtarde “qui la positionne entre artiste, curatrice et historienne. Elle vit à Cucuron et développe son travail en tissant des liens, activant toujours la notion d’altérité par la rencontres avec les artistes, associations, artisan.es, famille, paysan.es…
Lauren Moffatt est une artiste d’origine australienne travaillant avec la vidéo, la performance et les technologies immersives. Ses œuvres, souvent présentées sous des formes multiples, explorent l’ambiguïté subjective des corps connectés, et les frictions entre mondes virtuels et mondes physiques. Lauren Moffatt a fait ses études au College of Fine Arts (Australie), à l’Université Paris VIII (France), et au Studio National des Arts Contemporains du Fresnoy (France). Elle vit et travaille entre Berlin et Valence. Son travail a été présenté au Palais de Tokyo (France), Villa Medici (Italie), Sundance Film Festival (Etats Unis), à La Gaîté Lyrique (France)...
Elise Morin est née en 1978, vit et travaille à Paris. Elle a été formée à l’enseignement de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, de la Central Saint Martins College de Londres, puis de la Tokyo National University of fine arts à Tokyo.
Dans son travail, développe une pratique interdisciplinaire ancrée dans la pensée écologique qui interroge notre relation au visible et aux modes de coexistence. Les dispositifs de conception et de production génèrent des collaborations avec des scientifiques, des communautés locales, des ingénieur.es, des musicien.es, des philosophes.
Le choix de lieux et de milieux spécifiques sont des composantes intrinsèques de son travail. Ils permettent d’engager une réflexion sur la relation qu’entretient la création au bien commun, sur le rôle de l’esthétique dans la compréhension d’autres perceptions d’un monde terrestre abîmé.
Elise Morin a notamment exposé en France au Centquatre, au Jeu de Paume, au Grand Palais, au Musée d’art contemporain de la ville de Bucarest, de Moscou, Pékin et Tokyo.
Sabrina Ratté est une artiste canadienne vivant à Montréal. Sa pratique s’intéresse aux multiples manifestations de l'image numérique : la vidéo analogique, l'animation 3D, la photographie, l'impression, la sculpture, la réalité virtuelle et l’installation. L'intégration continuelle de nouvelles techniques lui permet d’explorer sous des formes sans cesse renouvelées les thèmes qui traversent ses œuvres : l'influence qu'exercent l'architecture et l'environnement numérique sur notre perception du monde, la relation que nous entretenons avec l'aspect virtuel de l’existence, la fusion entre technologie et monde organique. Ses œuvres se situent à mi-chemin entre l’abstraction et le figuratif, le paysage et l’architecture, et sur la fine ligne qui sépare le réel du virtuel.
Célia Truel est artiste et designer graphique récemment diplômée de l'ÉSAD Pyrénées. Elle explore le pixel en tant que matière première.
Entre préoccupations environnementales, fascination pour l'organique et pratique du numérique, elle invite à se rappeler et à conserver ce qui est précieux dans notre monde en nous transportant dans d'autres. Sa pratique protéiforme (web design, son, jeu vidéo, 3D, print, vidéos...) incite à prendre soin de son environnement, de son monde mais aussi de sa mémoire.