Louise Boisclair est chercheure, conférencière, critique d'art, essayiste, poète et artiste. Docteure en études sémiotiques et artistiques, elle entrecroise recherches et critique d'art (AICA-Canada), écriture (UNEQ) et création. Sa démarche transformationnelle théorise l'expérentiel en art immersif, interactif, traumatique et écosphérique. En sont issus 4 essais spécialisés et des cahiers textimages auto-édités. "Aventurière du sensible", elle approfondit un langage pictural et scriptural, entretissé et libérateur. En outre, elle est méritée de plusieurs prix et bourses de recherche. Elle livre articles et conférences internationales. Son dernier essai "Art écosphérique de l'anthropocène au symbiocène" lance un cri du coeur et de la tête sut l'état inquiétant de la planète.
Elise Morin est née en 1978, vit et travaille à Paris. Elle a été formée à l’enseignement de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, de la Central Saint Martins College de Londres, puis de la Tokyo National University of fine arts à Tokyo.
Dans son travail, développe une pratique interdisciplinaire ancrée dans la pensée écologique qui interroge notre relation au visible et aux modes de coexistence. Les dispositifs de conception et de production génèrent des collaborations avec des scientifiques, des communautés locales, des ingénieur.es, des musicien.es, des philosophes.
Le choix de lieux et de milieux spécifiques sont des composantes intrinsèques de son travail. Ils permettent d’engager une réflexion sur la relation qu’entretient la création au bien commun, sur le rôle de l’esthétique dans la compréhension d’autres perceptions d’un monde terrestre abîmé.
Elise Morin a notamment exposé en France au Centquatre, au Jeu de Paume, au Grand Palais, au Musée d’art contemporain de la ville de Bucarest, de Moscou, Pékin et Tokyo.
Donatien Aubert est artiste, chercheur et
auteur. Le travail théorique et plastique de
Donatien Aubert vise à problématiser l’héritage
philosophique, épistémologique et politique des
paradigmes cybernéticiens, et leur résilience
dans des mouvements comme l’écologie et le
transhumanisme. Son premier livre, Vers une
disparition programmatique d’Homo sapiens ?,
portant sur ce thème, est sorti en 2017 aux
éditions Hermann. Donatien Aubert appuie son
travail plastique ( vidéo, volume, installation,
conception et fabrication assistées par ordinateur,
réalité virtuelle, projets art-science ) sur des
recherches qui l’ont amenées à travailler avec
de nombreux laboratoires.