Thomas Cheneseau mène un travail avec les communautés artistiques 2.0 depuis plus de dix ans. En 2011, lors du festival « Futur en Seine » à Paris, il se fait connaître en créant et en commercialisant le profil Facebook de Marcel Duchamp. Il a été un des initiateurs du projet « SuPer Art Modern Museum » en 2011, ainsi que commissaire pour le festival des Transnumériques à Bruxelles en 2012. En 2016, le ministère de la Culture (DRAC Nouvelle-Aquitaine) lui a confié la direction artistique de l'exposition « Unlike » à Poitiers, il est commissaire associé du Festival acces)s( en 2020 et membre du jury Nouveaux Médias de l'édition 2021 du Prix d'art contemporain OplinePrize. Depuis 2012, il enseigne régulièrement les nouveaux médias et le design informationnel dans différentes écoles internationales (École supérieure des beaux-arts de Paris, IPAC Design Genève...). En 2022, il intervient à Excelia Digital School de La Rochelle, et rejoint le groupe de recherches CiTu-Paragraphe de l'université Paris 8 dans le cadre d'une thèse sur l'impact des environnements immersifs et des applications créatives d'intelligence artificielle, sur les méthodes de conception et de production en art et design.
Thomas Cheneseau à présenté son travail lors de conférences à la Virginia Commonwealth University (US), à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de París (FR), à l'Institute of Network Cultures d'Amsterdam (NL), à La Gaîté Lyrique de París (FR), et a participé à des expositions comme : "Pavillon Internet" à la biennale de Venise (IT), "DVD Dead Drop" au Museum of Moving Image de New York (US), "Regards d'artistes sur les médias sociaux" au centre scientifique Cap Sciences Bordeaux (FR), "Digital Texture" à la Nomade Gallery de Hangzhou (CH), "Newpressionism" à l'Instituto Suizo de Milán (IT), PIXII au festival Sunny Side of the Doc de La Rochelle (FR).
Néstor Lizalde explore les possibilités qui sont apparues dans le monde de l'art grâce à ce que l'on appelle les nouveaux médias électro-numériques. Avec un large parcours académique : licence en arts plastiques, master officiel en arts visuels et multimédia, études supérieures en design et électronique, cet artiste espagnol au profil technique affirmé fait dialoguer expérimentation technologique et tradition artistique. Récompensé en tant qu'artiste émergent par le premier prix de la Muestra da Arte Joven de Aragón en 2005, puis comme meilleur nouvel artiste en 2014, Lizalde a développé sa carrière entre différents circuits créant à la fois des œuvres d'exposition pour les circuits artistiques conventionnels (galeries, festivals, biennales...) et des projets et interventions dans des architectures / sites spécifiques, en passant par les arts de la scène où il a participé à différentes propositions disruptives liées au théâtre expérimental, à la danse et à la performance.
Nestor Lizalde a participé à certains des plus importants festivals internationaux d'art des nouveaux médias comme Ars Electronica (Linz / Autriche) ou le Mapping Festival (Genève / Suisse). Il est également présent dans d'autres circuits et espaces spécialisés comme le Centro de Arte y Tecnología de Zaragoza Etopia, où il collabore régulièrement depuis plus de dix ans. Depuis 2016, il travaille régulièrement sur des projets de spectacle vivant, ayant produit des œuvres pour Naves Matadero Madrid, Teatro Español et Teatro Principal de Zaragoza, entre autres lieux. Certaines de ses œuvres les plus récentes sont des interventions à grande échelle, comme celle réalisée par Azkuna Zentroa pour son bâtiment emblématique Alhóndiga à Bilbao, ainsi que d'autres interventions d'art électronique sur des sites historiques, générant un dialogue entre la pratique artistique contemporaine et d'autres formes de culture latentes dans la mémoire collective.
Marina Vaganova a étudié le dessin dans l'Oural Russe, son pays d'origine. Elle a ensuite poursuivit un second cycle d'études supérieures à l'école Supérieure d'Art et de Médias (ESAM) de Caen/Cherbourg, hybridant ainsi sa technique du dessins classique avec les interrogations Arts/Science du paysage et des outils numériques. De sa ville d'origine entourée de forêts Marina Vaganova garde un amour immodéré pour les grandes promenades, randonnées qu'elle poursuit aujourd'hui dans les Pyrénées en perpétuant sa technique du dessin "en plein air" qu'elle associe à une vision augmentée, non pas post-numérique, mais néo-digitale. Elle enseigne le dessin d'observation à l'École de design de Nouvelle-Aquitaine à Poitiers