“ « Engagée mais non militante, la démarche de Jeanne Susplugas s’en prend à toutes les formes et toutes les stratégies d’enfermement tant pour interroger les relations de l’individu avec lui-même qu’avec l’autre. » (Philippe Piguet in Semaine 13.13) Les médiums qu’elle explore sont autant de vecteurs instruisant les termes d’une esthétique singulière que détermine un être au monde obsessionnel, tour à tour troublé et rassuré, inquiet et serein, solitaire et complice. ”
Stéphane TROIS CARRES est un peintre français, également vidéaste, formé aux Arts Décoratifs à Paris. En 1980, il fonde le collectif Les Frères Ripoulins avec Jean Faucheur, Pierre Huygues, OX, Bla+bla+bla, Manhu, Claude Closky, Luidgi (alias Louis Jean Gorry) et Nina Childress, collectif dont est issu le mouvement de la figuration libre. Le groupe est dissout en 1989 après avoir exposé à la Tony Shafrazi Gallery (New York), à la galerie du jour de agnès b. et à la Biennale de Paris. Stéphane Trois Carrés poursuit alors son travail de peintre, où il élabore un travail sur le chaos et utilise la peinture comme moyen de développer une "mathématique de l’intuition". Il est également enseignant dans plusieurs écoles d’art. — Galerie Thierry Marlat
“ Marie-Laure Cazin, réalisatrice et artiste nouveaux media, enseignante à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts du Mans et à l’UFR d’Arts Plastiques de l’Université Panthéon-Sorbonne, Paris 1. Née à Casablanca en 1969. Après des études artistiques à l’Ecole Supérieure des Beaux-arts de Paris et un post-diplôme Fine Arts à la Jan van Eyck Akademie au Pays-Bas, elle approfondit sa pratique au Fresnoy, studio national des arts contemporains, en l’orientant vers le cinéma et l’art numérique en 2002-2003. Elle a depuis réalisé plusieurs courts métrages de fiction, dont certains ont été sélectionnés dans des festivals internationaux comme le festival de Locarno ou la Mostra de Sao Paolo. Parallèlement, elle développe des dispositifs cinématographiques expérimentaux, les Living Cinéma, qui intègrent une interaction temps réel, faisant varier certains éléments du film, comme la vitesse, la colorimétrie ou le montage. ” Observatoire image numérique