HeHe est un duo d’artistes basé à Paris. Helen Evans (GB, 1972) et Heiko Hansen (All.,1970) interrogent les besoins «énergivores» de notre société contemporaine en donnant à voir ses paradoxes sociaux, industriels et écologiques. Le répertoire de HeHe présente les pires cas de catastrophes technologiques à travers des installations ou des performances, ils dévoilent ainsi les dimensions cachées et les conséquences de ces menaces écologiques. Les installations - performances de HeHe sont des véritables « machines » expérimentales : plates-formes pétrolières, centrales nucléaires, incinérateurs, voitures, grues et appareils électriques ménagers... Ces dispositifs théâtraux deviennent des mises en scène sinistre dans des paysages apocalyptiques fluorescents. HeHe explore également les notions de mobilité avec l’ensemble de projets Train Project, ainsi Le Métronome transporte sur une voie de chemin de fer abandonnée (petite ceinture parisienne) les voyageurs dans une bulle de rêve et d’utopie. HeHe sont régulièrement invités dans les festivals ou événements internationaux pour présenter leur travail ou pour réaliser des créations spécifiques. Ils ont été récompensés à de nombreuses reprises : Golden Nica du festival Ars Electronica (2008) et mention d’honneur Ars Electronica (2012), Environmental Art Fund (Finlande, 2008), Zero One (San José, 2008), Cynet Art (Dresde 2001)...
Née en 1991, Claire Isornivit et travaille à Paris. Elles est diplômée en 2017 de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris (ENSBA). Durant son parcours, elle a étudié à MIAD Milwaukee, à l’ENSBA et à la Haute Ecole des Arts du Rhin. Ses œuvres oscillent entre vidéo et installation et prennent la forme d’expérimentations en constante mutation. Inspirée par les phénomènes naturels, l’esthétique industrielle et les films de série B, Claire Isorni crée des objets et des paysages qui semblent invoquer des lieux qui n’existent pas, qui jouent avec la confusion entre le rêve et la réalité. En créant ainsi le décor d’un monde fictif et d’une nature parallèle, son travail génère une sensation d’étrangeté, à la frontière de l’expérience cinématographique.Elle a récemment exposé dans le cadre de 100% exposition collective de l’ENSBA à la Villette.
A travers divers médiums (la photographie, la vidéo, les installations et la réalité augmentée),Justine Emard questionne l’image dans sa matérialité. Nombre de ses œuvres explorent les paradigmes de l’image cinématographique que sont l’écran, le cadre et le hors-champ. Lors d’un voyage de création à Dallas, aux Etats-Unis en 2008, elle mène une enquête sur la disparition des drive-in theaters (cinémas de plein air). Ce moment décisif dans sa pratique la conduit à traquer et photographier tous les rectangles de peinture blanche posés par des anonymes sur les murs de la ville, tels des écrans potentiels. Elle inaugure sa réflexion sur l’idée d’une disparition progressive de l’image. Réflexion qu’elle poursuit notamment dans une série photographique fondée sur un travail de recadrage du paysage à travers des ouvertures d’immeubles laissés à l’abandon. L’intérêt de l’artiste pour les ruines, les espaces et architectures abandonnés se double d’une tentative d’y réinjecter une vie nouvelle comme pour résister à une tentation mélancolique post-moderne et imaginer une nouvelle manière de construire notre regard. (Pauline Vidal, 2014)
Basé entre Bruxelles et Paris, l’artiste suisse David de Tscharner a développé une œuvre qui comprend des expérimentations dans différents domaines artistiques tels que le collage, la vidéo ou l’édition mais c’est à travers la sculpture qu’il s’affirme progressivement. Utilisant des éléments tels que les contraintes de temps, les contextes géographiques, les références biographiques et les processus participatifs pour magnifier les matériaux qu’il manipule, il transforme la sculpture en un catalyseur qui établit des liens entre les expériences intimes et sociales. Né en 1979 à Lausanne, en Suisse, David de Tscharner est diplômé des écoles d’art ESBA à Genève et La Cambre à Bruxelles en 2005, où il enseigne aujourd’hui. Il a participé à de nombreuses expositions en France, en Belgique et en Suisse. Une sculpture par jour à Aliceday en 2012, Fantasmagorie au Frac des Pays de la Loire en 2014, La Nature des Choses à la Maison Grégoire en 2106 sont parmi ses expositions personnelles remarquables. Directeur artistique du magazine Code entre 2005 et 2010, il collabore également avec des artistes comme Florence Doléac, Benoît Platéus, Céline Vaché-Olivieri, Charlie Jeffery, Gabriel Ghebrezghi (Ghostape), Eric Croes et Jean-Baptiste Bernadet.
Né à Besançon en 1985,Fabien Léaustic est diplômé à la fois d’une école d’ingénieur et de l’école nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Soutenu par la DRAC Bourgogne Franche-Comté, il expose son travail en France et à l’étranger, dans des institutions (Palais de Tokyo, CENTQUATRE Paris, Centre des arts Enghien les Bains, Casa de Velazquez Madrid, FRAC Franche-Comté...) ou des structures indépendantes (Fondation Vasarely Aix-en-Provence, Espace Pierre-Cardin Paris...). Après une année de résidence à la cité internationale des Arts de Paris, Fabien Léaustic poursuit ses recherches au grès des rencontres et des projets expérimentaux qu’il entreprend.
Yeondoo Jung est né à Jinju en 1969, il vit et travaille à Séoul. À travers différentes pratiques (photographie, vidéo, papier peint…), l’artiste met en scène les rêves des gens qu’il rencontre : à partir de relations qu’il tisse avec les autres, il construit une fiction, basée sur une part de réalité et de fantasmes de ses interlocuteurs. Après une formation en sculpture à Séoul et à Londres, Yeondoo Jung développe différentes pratiques (photographie, vidéo, papier peint...) visant à mettre en scène les rêves des gens qu’il rencontre. À partir des relations qu’il tisse avec les autres, il construit avec eux une fiction, toujours fondée sur la part de réalité et de fantasmes de ses interlocuteurs. Son travail a été montré dans de nombreuses expositions personnelles et collectives en Asie, mais aussi en Europe et aux États-Unis. Dans le cadre de l’Année de la Corée en France en 2015, Yeondo Jung a produit 5 projets pour 5 lieux en France : le MAC VAL, pour Le Tri Postal avec l’exposition « Séoul, vite vite », pour la Mac de Créteil, La Friche belle de mai à Marseille et Le Lieu Unique à Nantes.
Jacques Percontené en 1974 à Grenoble, vit et travaille à Paris après avoir passé une vingtaine d’années dans le Sud-Ouest. Il pratique la photographie, la vidéo et la musique. Il explore conjointement les problématiques du corps, du paysage et de la couleur. Ses films sont à la frontière du cinéma expérimental et des arts numériques. Artiste du net, son site technart.net est sa principale interface. Il navigue entre la théorie et la recherche formelle liée aux supports numériques avec une grande maîtrise de la technologie. Perconte est tout à la fois un peintre, un poète et un cinéaste du numérique.
Laurent Pernot est un artiste français né en 1980 à Lons Le Saunier. Après ses études (Le Fresnoy, Maîtrise Photographie & Multimédia, Université Paris VIII, directeur de recherches Dominique Baqué puis multiples résidences à l’étranger), il s’attache à créer un univers qui rend perceptible le flux du temps, interroge la nature des images, et appelle à une conception large de la transmission de la vie, de l’identité, de la mémoire et de la disparition. Sa démarche repose sur l’exploration des ambiguïtés profondes de l’existence et a toujours été influencée par les glissements possibles entre notions scientifiques et philosophiques, en particulier celles qui traitent de la conscience humaine et des particularités de la vie. « Cette œuvre impressionnante est une méditation sur la relation entre le temps, la lumière, la mémoire. La sensibilité de Laurent Pernot, ainsi que sa maîtrise des moyens plastiques et audiovisuels font de lui un jeune artiste prometteur ». Alain Fleischer, directeur du Fresnoy.
Momoko Seto est née en 1980 à Tokyo, Japon. Après avoir été scolarisée au Lycée français de Tokyo, elle vient en France suivre les études d’Art à l’École supérieure des beaux-arts de Marseille, puis au Fresnoy, Studio National des Arts Contemporains. Elle commence par réaliser des court-métrages et des documentaires pour le CNRS. Elle réalise également des films hybrides, mélangeant différents genres, et transforme les éléments du quotidien à un univers poétique et singulier, comme par exemple ses animations expérimentales, "PLANET A" et "PLANET Z" ou ses vidéos "porno fruits de mer". Momoko Seto a réalisé de nombreux courts-métrages et documentaires qui ont été présentés et récompensés dans plusieurs festivals internationaux. Son dernier film PLANET ∑ a reçu le prix Audi Short Film Award au 65e Berlinale, un prix décerné aux oeuvres "à forte signature artistique et avant-gardes".
Dans sa pratique associant peinture et cinéma, Perry Hall aime à utiliser des forces dynamiques naturelles (turbulence, thermodynamique, magnétisme, gravité, réactions chimiques) sans aucun processus numérique. Son projet en cours explore la relation entre la peinture, la nature et la technologie et interroge la notion de ce que peut être la peinture. Il a participé à de nombreuses expositions collectives et présenté des solo show à la NeueNational Gallerie, Berlin, l’Espace Artistes à New York, au Centre FRAC à Orléans France, à Pékin Fine Arts,Diana Lowenstein, Miami, La Tokyo Art Fair, Le Musée d’Art Williams College et le Smithsonian Cooper-Hewitt National Design Museum à New York.
Diplômée en Cinéma d’animation à l’ENSAD et passée par la Rijksakademie d’Amsterdam,Naïmé Perrette travaille la vidéo, l’animation, le collage et l’installation. Elle crée des espaces multi-couches pour agréger les subjectivités par rapport aux valeurs sociales et à leurs représentations. Elle attire l’attention sur les paradoxes émotionnels, la profondeur dans la pratique et les incohérences de l’idéalisme. Ses recherches actuelles portent sur l’établissement de nouveaux écosystèmes, phénomènes naturels, représentations territoriales et leurs interférences. Elle se concentre sur les récits d’îles artificielles qui incarnent le désir humain de projeter de nouvelles règles et de contrôler la croissance vivante. Elle expose régulièrement son travail, principalement dans des festival dédié au cinéma, dans toute l’Europe.
Gabriel Lester(Amsterdam, 6 février 1972) est un inventeur, artiste visuel et réalisateur vivant et travaillant à Amsterdam. Sa pratique englobe la musique, le cinéma, l’installation, la performance, l’architecture et la photographie. Après des formations en arts visuel et cinéma expérimental, Gabriel Lester entame une résidence de deux ans à la Rijksakademie,et développe des expériences cinématographiques dans une pratique artistique tridimensionnelle. Expositions publications, commandes, commissaire d’exposition, enseignant dans des académies d’art et des cours de troisième cycle, il travaillé deux ans à Shanghai, avant de regagner Amsterdam. Il est représenté par Leo Xu Projects à Shanghai et Fons Welters à Amsterdam.
Mischa Daams est un artiste interdisciplinaire qui vit et travaille à La Haye, aux Pays-Bas. Après un baccalauréat en design multimédia, il a terminé sa maîtrise en ArtScience en 2013 à la Royal Academy of Arts et au Royal Conservatory de La Haye. Son travail a été présenté internationalement dans des expositions et des événements tels que: Ars Electronica [AU], Berlin Atonal [DE], Centre d’art Nabi Seoul [KR], Lab30 [DE], Festival d’art vidéo d’Athènes [GR], Festival FIBER [NL ] et TodaysArt [NL]. La pratique artistique de Daams consiste en des environnements expérientiels, des performances et des films dans lesquels des chorégraphies simples déploient des modèles comportementaux complexes et chaotiques dans divers médias tels que le mouvement cinétique, les images animées, la lumière et le son. Les œuvres remettent en question les modèles de contrôle et de co-dépendance intriqués entre les systèmes technologiques, biologiques et physiques et sociaux qui nous entourent tous les jours.
Né en 1979 à Hiroshima au Japo,Atsunobu Kohira vit et travaille en France. Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris puis du Fresnoy, Studio National des Arts contemporains – Tourcoing. Il expose régulièrement en France (Palais de Tokyo, Maison Européenne de la Photographie, Le FRAC Franche-Comté, Fondation Hermès, cité des art de Paris, Ososphère, Imaginez maintenant, 20e venti (curated by Giuseppe Penone) et différentes galeries d’art contemporain (Paris, Londre, Japon...). Il est représentée par la Galerie Maubert.
Florimond Dupont vit et travaille à Genève. En 2012, il obtient son DNSEP à la Villa Arson, Nice. Il a également étudié en 2011 à la Staatliche Akademie der Bildenden Künste, Stuttgart, et à l’Institut des Beaux-arts du Sichuan à Chongqing, en Chine. Il expose depuis 2013 ses installations et ses films. Récemment au 104, Paris ; aux Atelier Suisse, Bruxelles ; à Hit, Genève ; au CAN, Neuchâtel, etc. Il a récemment fait un road trip dans la Silicon Valley avec l’artiste Chloé Delarue avec qui il collabore régulièrement pour filmer et continuer d’explorer les marges du nouvel empire cybernétique.