Stéphane Garin est musicien multi-instrumentiste. Il est diplômé et a reçu de nombreux prix pour sa discipline de prédilection, la percussion. Il mène également un travail de composition et de phonographie sonore.
Actuellement membre de l’Orchestre Pau Pays de Béarn, de l’ensemble de musique contemporaine Dedalus et du collectif de phonographes en Pays Basque Soinumapa, Stéphane Garin s’est produit au sein de l’Ensemble Intercontemporain, de l’Orchestre Les Siècles, de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen, du Brussels Philharmonic, des Dissonances, sous la direction de chefs comme Pierre Boulez, Péter Eötvös, Léon Fleisher, Philippe Jordan, David Robertson, Pascal Rophé ou encore François-Xavier Roth.
Il a également collaboré avec de nombreux musiciens, danseurs, performeurs et metteurs en scène dont Olivier Bernet avec qui il enregistre la musique du film Persepolis et Ryoji Ikeda. Stéphane Garin se produit régulièrement en Europe, en Asie, en Europe et aux États-Unis.
Membre fondateur de l’Ensemble 0 (prononcez zéro), il enseigne la percussion depuis près de dix ans au sein des écoles de musique et des conservatoires des Pyrénées-Atlantiques et des Landes. Il organise également des séances d’écoutes régulières au sein des médiathèques du territoire.
Rainier Lericolais (né en 1970 à Chateauroux - vit et travaille à Paris) est artiste et musicien, collectionneur de disques et fin connaisseur de musique. Son travail explore principalement les liens entre arts plastiques et musique. Il manipule avec érudition des formes, des sons, des images qu’il transpose en objets et musiques sous forme de sculptures, d’oeuvres sur papier, d’enregistrements, d’improvisations, de concerts, de fanzines, de disques et de pièces radiophoniques. Ces réalisations sont à la fois minutieuses et cultivées, précieuses et modestes. Il puise par ailleurs son inspiration dans une (contre-)culture musicale encyclopédique et dans une approche de la littérature, de l’art et du cinéma à la fois curieuse et éclectique. L’artiste fait dialoguer références savantes et cultures populaires. La discographie de Rainier Lericolais compte plus de 100 références, dont plusieurs albums dédié à des cinéastes (Dots per image en 2013, en hommage à Chris Marker), des espaces muséals et des expositions d’art contemporain (Bruits de fond pour le LaM de Lille; Down at the industrial club pour le Centre culturel Suisse; Le Son des Dunes pour le FRAC Nord Pas de Calais). Il navigue entre musiques classique et contemporaine, electronica et pop langoureuse, entre textures numériques et pureté instrumentale parsemées de voix aériennes fragmentées. Parfois comparé à l’école autrichienne (Christian Fenesz, Tujiko Noriko du label Mego), Rainier se joue de nos habitudes d’écoute et nous laisse entrevoir une chorégraphie sonore où l’imaginaire est perpétuellement bousculé, tout en délicatesse. Sa musique fait autant appel à l’intellect qu’au domaine charnel. Il a collaboré avec des artistes aussi divers que Simon Fisher Turner, Stephan Eicher, Eddie Ladoire, Pierre-Yves Macé, David Samson ou Sylvain Chauveau.
Stephan Mathieu (né en 1967 à Sarrebruck - vit et travaille à Bonn) est un musicien et artiste sonore allemand dont le travail est basé sur des techniques numériques et analogiques de traitement. Ses compositions sont réalisées à partir d’instruments acoustiques anciens, de médias obsolètes et de sons environnementaux enregistrés, transformés et réédités. Selon le Transatlantic Magazine, Mathieu montre que "le plus fonctionnel et impersonnel des instruments de musique, l’ordinateur portable, est capable de produire un travail non seulement d’une grande beauté, mais de l’émotion mystérieuse et puissante". Sa musique a été comparé aux peintures de paysages de Caspar David Friedrich, aux peintures abstraites de Mark Rothko, Barnett Newman et Ellsworth Kelly. Auteur d’une quarantaine d’albums, il a collaboré notamment avec Akira Rabelais, Taylor Deupree, Jozef van Wissem, Robert Hampson, Axel Dörner, Sylvain Chauveau, David Sylvian. A partir de 2008, il rend hommage à plusieurs compositeurs minimalistes, expérimentaux et électro-acoustiques tels que Phill Niblock, Alvin Lucier, Walter Marchetti, Charlemagne Palestine et Francisco Lopez, au travers du projet Virginals, un instrument à clavier Renaissance modifié par ses soins. Depuis 2010, il travaille sur des pièces audiovisuelles où dispositifs musicaux (gramophones modifiés, orgues électroniques) sont associés à des projections 16mm ou des sculptures mobiles réalisées à partir de lentilles optiques. Il donne à entendre ses compositions dans toute l’Europe, en Scandinavie, en Amérique du Nord et Sud ou encore au Japon. Ses installations sonores ont été présentées au ZKM de Karlsruhe, à La Gâité Lyrique, à la Fondation Seralves de Porto ou au CosmoCaixa Science Museum de Barcelone.
Né en 1972 à Camberra, Australie, Thomas Meadowcroft vit et travaille à Berlin. Il est compositeur et musicien. Son approche musicale, située à la croisée du champ académique et d’une avant-garde pop, a été décrite comme « une inexprimable pureté » (Le Monde), ou un «Post-rock de rêve» (The New York Times). Il compose autant pour instruments acoustiques que machines électroniques ; pratique l’improvisation, l’installation sonore et signe des musiques de films ou de spectacle vivant. Dans ses compostions, Thomas Meadowcroft utilise des objets trouvés tels que des équipements de sport, des boîtes à sons et à rires, des bruits d’automobiles, etc. Sensible aux questions écologiques, il crée également des pièces en référence à des milieux naturels, autour des cyclones tropicaux ou des oiseaux migratoires en Australie.Formé auprès de George Crumb et Brian Ferneyhough aux Etats-Unis, il a suivi des master-class avec Salvatore Sciarrino et Walter Zimmermann. Thomas Meadowcroft a été soutenu par la Villa Aurora à Los Angeles en 2005, ainsi que par la Cité internationale des arts de Paris. Ses compositions ont été jouées par de nombreux ensembles de par le monde, dont l’Orchestre Symphonique de la BBC, l’Orchestre Philarmonique de Cottbus et Les Percussions de Strasbourg. Il a donné des interprètation de ses pièces à Berlin (Märzmusik), en Suisse (Luzern Festival), en Norvège (Festival Ultima), à Los Angeles, Melbourne ou à New York Etats-Unis (Carnegie Hall).
Myriam Pruvot est vocaliste, artiste sonore et interprète. Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Art de Bourges et s’est parallèlement formée à l’improvisation musicale, aux techniques vocales et à la création radiophonique. Elle a collaboré en tant qu’auteur et interprète à différents projets radiophoniques (pour les artistes sonores Alessandro Bosetti et Anne-Laure Pigache, au sein de la web revue laviemanifeste), musicaux (Sylvain Chauveau) et chorégraphiques (avec la dramaturge et chorégraphe Céline Cartillier, le collectif Groupenfonction, le ballet national chilien El Banch, le metteur en scène Matthias Varenne) en Europe, Amérique du Sud et au Canada. Après plusieurs séjours au Chili, elle a publié un disque mélangeant field recording et musique improvisée intitulé Niebla. Elle poursuivra l’existence de cet album en concert sous le nom de Monte Isola lors de tournée en Belgique, France et au Portugal. En 2015, elle rejoint Prototype II, un programme de recherche en composition chorégraphique à l’Abbaye de Royaumont, en tant que compositrice. En 2017, elle obtient la bourse Empreinte de l’Atelier de Création Sonore et Radiophonique et s’installe sur l’île de Comacina (Italie) dans le cadre d’une résidence de la Fédération internationale de Wallonie Bruxelles. Elle est régulièrement invitée en tant qu’artiste et intervenante lors de workshop sur la voix. Le chant, l’oralité et les paysages sonores sont ses principales matières d’exploration.
Après une formation aux Beaux-arts de Tarbes et de Bordeaux, puis à l’Afratapem à l’université de Médecine de Tours, Maïa Bougès, originaire de Pau, est plasticienne et art-thérapeute. Elle se spécialise dans la communication graphique culturelle et dans le domaine de l’illustration et propose régulièrement des ateliers d’arts plastiques et d’art-thérapie dans les écoles ou EHPAD.
Artiste touche à tout, Alexandre Lefaix nous donne à voir autant qu’à écouter : empilement disparate d’enceintes, de vieux amplis, de tourne-disques, de claviers trafiqués et de séquenceurs, il détourne et recycle des machines que d’autres auraient envoyées au pilon. Il travaille en tant que plasticien aussi bien pour le Parvis - centre d’art Tarbes Pyrénées, que pour la galerie Omnibus à Tarbes. Côté musique, il joue en solo sous le nom de Hé Bé Ho et en duo avec Claude Pascal (La Wouakatchie de la Mélodie) sous le nom de Pélec Industrie.