
Cette année, l’accent est mis sur la part de liberté que chaque génération culturelle a su prendre face à la machine, à l’industrie de masse, à la profusion des images, des marques et des objets de consommation, à travers le plaisir, l’hédonisme, la révolte et les drogues. Tout en caressant les fruits sucrés de cette industrie, les esthétiques séduisantes et dérangeantes à la fois qui en découlent utilisent « les armes de l’ennemi » à contre-pied.
Elles renvoient aux plaisirs artificiels, mais en critiquent la fascination. Il est fait grand cas de la télévision, opium de tous les peuples industriellement avancés, mais aussi d’Internet et de l’ordinateur, du Botox et de la cosmétique, et de tout ce qui nourrit nos angoisses d’hommes et de femmes en mal d’espace et liberté.
Du 3 au 5 décembre, accès(s) provoquera des rencontres artistiques qui s’opposent chacune à une domestication du libre arbitre, et développent une poéticité du monde des machines et de leur utilisation. Aussi, défiant toute docilité culturelle et refusant la fuite, accès(s) entend se faire le passeur de pratiques résistantes et vivantes à travers un rendez-vous expérimental tendant parfois à une prise de conscience des enjeux culturels d’ici et maintenant.